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| 3 semaines en 600XT a Madagascar...longue lecture | |
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suzukisan routard
Nombre de messages : 32 Age : 47 Localisation : Les Essarts le roi (78690) Date d'inscription : 21/11/2006
| Sujet: 3 semaines en 600XT a Madagascar...longue lecture Ven 21 Aoû 2009 - 13:41 | |
| Bonjour tout le monde, Et encore un pays magnifique que j'ai decouvert lors de vacances l'annee derniere... faut dire que j'ai la chance de bosser un mois (au Yemen) et d'etre ensuite un mois en vacances, alors j'en profite bien depuis 2 ans et demi que je suis au Yemen ;-) . Alors pour ceux qui aiment lire et veulent voir des photos, voila mon recit de voyage.
Apres un mois plutot tranquille au travail (quoique!) du au Ramadam (les musulmans font le jeune pendant la journee et travaillent donc au ralenti...deja que ce ne sont pas des foudres de guerre en temps normal, je vous laisse imaginer l'activite intense sur le site!), je pars cette fois ci a Madagascar, cette grande ile au large de l'Afrique celebre pour sa vanille, ses baobabs et ses lemuriens entre autres. Madagascar reste aussi un des pays les plus pauvres du monde.
· ILE MAURICE:
Pour me rendre a Madagascar je passe par l'ile Maurice, qui est a 1H45 de vol de Madagascar. L'ile Maurice est une jolie petite ile qui a surtout developpe le creneau du luxe et des voyages de noce. Bref, c'est tres beau, les plages sont superbes, l'eau chaude et transparente...mais cela reste tres cher, surtout par rapport au niveau de vie des mauriciens. Vous pouvez donc rester dans une chambre magnifique avec vue sur la mer pour 1200 euros par nuit et ne voir que la plage et votre chambre pendant un moment. Ce n'est pas trop mon truc si je suis seul, je prefere decouvrir un peu le pays. Je me suis donc trouve une petite chambre d'hotel au bord de la baie de Tamarin, jolie petite baie avec en arriere plan le pic de Tamarin et sa forme bien identifiable. C'est tres calme et je profite d'un superbe coucher de soleil comme je les adore. Je n'aurais pas le temps de faire grand chose, je reste juste 2 jours sur place avant de reprendre l'avion pour Antananarivo.
· ANTANANARIVO:
J'arrive tard le soir dans la capitale de Madagascar, apres les formalites d'usage a l'aeroport ou je retrouve Jean, qui est la personne a qui je vais louer une moto pour mon tour de 3 semaines dans le sud de Madagascar. Il est tres sympa, moitie francais, moitie malgache, j'ai tout de suite un bon contact avec lui et son groupe qui va m'accompagner.
Apres avoir depose mes affaires dans un hotel, toute cette gentille equipe me met dans le bain directement en m'emmenant sortir au centre ville. Je me retrouve dans la foule dans un bar ou il y a un concert d'un groupe local de musique. Tres bonne ambiance meme si je me fais bousculer, marcher sur les pieds...tellement l'endroit est bonde. Ensuite direction une boite de nuit ou je me fais aborder par de jolies malgaches qui vont droit au but et veulent passer la nuit avec moi...elles sont vraiment gentilles! Apres une bonne nuit seul (eh oui, j'ai refuse les propositions indecentes) je vais visiter un peu la ville, qui grouille d'activite. Il y a des gens partout, qui essayent de se frayer un passage entre les voitures, vendant de tout...c’est plein de vie, de couleurs, d’odeurs. La ville ressemble un peu a une ville mediterraneenne, perchee a 1400 metres d’altitude, il y a aussi de jolis batiments de style colonial, des muses a visiter, le palais royal... Pour finir je vais changer de l’argent dans la rue, je me retrouve avec une liasse impressionante de billets, j’ai rarement eu autant d’argent liquide sur moi en volume. Il faut dire que 600 euros correspondent a 1.500.000 ariary et comme les billets les plus gros sont ceux de 10.000 ...
Dans l’apres midi je decouvre ma moto, une yamaha 600XT, qui devrait me permettre de passer a peu pres partout meme si ca ne reste pas la machine ideale pour les pistes. En plus j’ai de la chance elle a un demarreur electrique, pas comme l’autre 600XT qu’il faut demarrer au kick d’un bon coup de jarret...j’en ai eu une avant, j’ai parfois eu envie de la jeter lorsque je n’arrivais pas a la demarrer de bon marin dans le froid parisien ! Cette 600XT va donc etre mon fidele (j’espere) destrier pour les 3 prochaines semaines, je pars avec une autre moto et puis deux 4x4 qui vont nous suivre avec 7 autres touristes a bord plus 3 malgaches pour l’encadrement. Les 7 personnes sont des francais, d’un certain age, qui viennent a Madagascar pour la seconde fois. Ils sont sympas meme si certains sont un peu raleurs (et ils vont avoir l’occasion de raler au cours de ce voyage !)
https://www.facebook.com/album.php?aid=173820&id=867250103&l=03dc406ce4
AANTANANARIVO-MIANDRIVAZO:
Ce premier jour de moto est relativement facile etant donne que la route est goudronnee, chose rare a Madagascar. Apres etre sorti de la capitale, de son trafic et de sa pollution, je peux enfin profiter des superbes paysages qui longent la route qui passe par les hauts plateaux. Paysages parfois arides, parfois plein de vegetation, avec des rizieres comme en asie, des maisons en laterite rouge et toit en feuille de palmier. Grandiose et vraiment agreable en moto. Malheureusement la deuxieme moto va deja decider de faire des sienne et on va perdre un peu de temps a reparer sur le bord de la route. On arrive le soir au coucher du soleil a Miandrivazo, petite ville sur le bord de la riviere Tsiribihina. C’est de la que va partir le groupe de touristes en pirogue pour une descente de la riviere sur 140 kilometres qui va leur prendre 3 jours et 2 nuits. Quant a moi je prendrais la route pour les rejoindre a l’arrivee.
· MIANDRIVAZO-MORONDAVA:
Apres avoir passe 2 nuits a Miandrivazo, nous devons rejoindre Morondava, un parcours de 300 kilometres qui prend quasiment toute la journee. La premiere partie de la route est plutot mauvaise et c’est assez difficile en moto avec les pneus de route. Je me fais quelques petites frayeurs mais ca va je reste en selle ! La route est toujours aussi spectaculaire et on a vraiment l’impression d’etre seul au monde, il n’y a presque aucun autre vehicule sur la route/piste. Quand je traverse de petits villages j’ai l’impression d’etre une star, les enfants accourent tous, les adultes viennent me dire bonjour...c’est tres authentique et spontane. Apres de longues heures de moto, on arrive finallement a Morondava, une ville du bord de mer avec un certain charme desuet avec petites rues ensablees (j’ai reussi a ne pas tomber dans le sable dans la rue principale, mais ca a ete tres proche!) et ses boutres de pecheurs en mer. Il est maintenant temps de mettre un pneu a crampons sur la moto etant donne que les 2 prochaines semaines de mon parcours vont se faire sur les pistes, fini le goudron. J’aprehende un peu la suite en moto etant donne que je n’ai jamais fait de moto sur les pistes en tout terrain, je suis plutot un motard de route. Pour compliquer le tout, le pneu avant de la moto est toujours un pneu de route, j’aurais prefere de gros crampons la aussi... Vive l’aventure !
· MORONDOVA-BELO SUR TSIRIBIHINA:
Aujourd’hui est donc mon premier de piste avec en plus au debut le passage par la magnifique allee des baobabs, une piste bordee d’enormes baobabs dont certain ont plus de 1000 ans. Les baobabs au milieu des rizieres sont magnifiques avec leurs formes bien identifiables (gros troncs avec de petites branches en haut) et certains sont remplis d’oiseaux. Je commence a m’habituer a la piste en sable, il faut en fait oser rouler assez vite, au moins 70-80km/h pour ne pas trop se laisser emporter par le sable et rester bloque. Alors evidemment ca demande beaucoup de concentration et on ne peut pas se relacher sous peine de gamelle assuree. J’ai des sacrees ampoules au mains tellement je serre fort le guidon pour eviter de me retrouver emporte par le sable. Le pire c’est les bancs de sable mou qui restent tres dur a passer en moto, la moto ayant tendance a partir dans tous les sens. Heureusement j’ai des grosses bottes de motocross qui m’aident bien a retenir la moto lorsque je suis a la limite de la chute et en plus elles me protegent efficacement la cheville. Je me fais quand meme tres plaisir et en arrive a me prendre un peu pour un concurrent du Paris-Dakar, surtout quand je traverse les villages et que tout le monde se precipite sur le bord de la piste pour me voir passer. La moto fait beaucoup de bruit alors ils m’entendent arriver de loin !
https://www.facebook.com/album.php?aid=177868&id=867250103&l=f739f8ff9a
Arrive a la fin du parcours, je passe devant l’endroit ou nous devons dormir sans trop m’en rendre compte et je ne vois pas Jean qui y est deja depuis 5 minutes et je continue donc tout droit vers la riviere ou nous devons recuperer le reste du groupe qui arrive en pirogue. Evidemment sur la piste il y a une grosse mare boueuse... un villageois me conseille de passer a gauche au debut puis ensuite aller sur la droite...Mmmmm....apres reflexion je decide de prendre tout droit sur la gauche. Tout va bien jusqu’au milieu, la moto passe bien...jusqu’au moment ou je m’enfonce avec la moto, j’ai de l’haut jusqu’a la taille et la moto boit une bonne tasse. J’arrive a ressortir la moto tant bien que mal, elle est pleine de boue et moi aussi de la taille au pied. Bonne rigolade des locaux qui ont assiste a mes exploits et moi j’en suis quitte pour un lavage complet. Et puis evidemment je vois Jean arriver tranquillement en marchant qui me demande pourquoi je ne me suis pas arrete avant ! Je me retiens de ne pas le jeter dans la mare lui aussi !
Un des 4x4 a creve sur le chemin, et en plus en voulant changer le pneu il etait impossible d’enlever un des ecrous de la roue, du coup le chauffeur a pris 2 marteaux et apres 2 heures a taper comme un furieux sur l’ecrou a reussi a le casser ! Ils arrivent donc 4 heures apres nous, quasiment en meme temps que le groupe en pirogue, tard le soir, alors qu’ils devaient arriver dans l’apres-midi. On commence tous a se rendre compte qu’a Madagascar tout prend du temps et qu’on ne compte pas les trajets en kilometres mais plutot en heures. Il faut compter entre 4 et 6 heures pour faire 200 kilometres, parfois beaucoup plus en fonction des conditions. C’est epuisant meme si la moto reste plus confortable et moins tape-cul que les 4x4 sur les pistes. Sans compter que l’on met quasiment 2 fois moins de temps sur les pistes, mais ce n’est pas sans risques.
· BELO SUR TSIRIBIHINA-BEKOPA:
Aujourd’hui nous nous rendons tous a Bekopa, qui est le point de depart pour les celebres tsingys, ces formations calcaires grises-noires tres connues, tres acerees, qui sont apparues lorsque le niveau de l’eau est descendu subitement. Pour s’y rendre il faut d’abord traverser une riviere, on prend donc un bac. C’est toute une aventure pour charger les voitures, tout prend du temps et en plus pendant la montee la deuxieme moto rate la rampe, et mon partenaire de route va eclater la moto contre le flanc du bateau, alors que lui fait un beau roule boule sur le pont du bac. Heureusement il ne se fait pas mal et fera le spectacle pour tous les curieux des alentours qui n’attendaient que ca. Une fois le bac parti tout se passe tranquillement jusqu’au moment ou...on echoue sur un banc de sable ! Il nous faudra 2 bonnes heures pour se tirer de la, grace a la maree montante. Dire qu’on en a encore pour 2 heures en moto et 4 heures en 4x4.
Apres un bon repas, il est temps de repartir. La piste devient tres difficile et je finis evidemment par tomber 2 fois, me faisant pieger par des ornieres. Plus de peur que de mal, je tombe dans le sable mou, je suis juste super poussiereux et m’egratigne un peu le coude et le genoux. C’est le metier qui rentre ! Toutefois ces 2 gamelles successives ralentissent bien mon enthousiasme et le parcours se fait lentement et devient de plus en plus laborieux, je n’y ai plus trop gout. Du coup la nuit commence a tomber et Jean sentant ma fatigue prefere s’arreter dans un petit village sur la route ou nous camperons pour la nuit. Les gens du village sont adorables et preparent tout pour notre groupe, avec un beau feu de camp et de la bonne nourriture. Des enfants du village m’emmenent a la « piscine malgache » qui est en fait une mare d’eau douce ou je peux aller me laver et me depoussierer un peu. Ca fait beaucoup de bien apres cette journee harassante. Le soir nous avons le droit a de la danse locale, le tsapika, une danse tres rythmee ou tout le corps bouge et ou les danseurs dansent en rond en suivant ce que fait le premier danseur. Evidemment je me dois de participer aussi a cette danse, j’ai l’air ridicule mais ca fait bien rire tout le monde de voir un « wasa » danser, surtout avec mon rythme inne. Le « wasa » est le nom que les malgaches donnent aux blancs, et tous les enfants m’appellent comme ca evidemment. Il est amusant de voir que les enfants dans les villages continuent a avoir peur du wasa, principallement a cause des histoires qu’on leur raconte pour leur faire peur, du genre « si tu n’es pas sage le grand wasa va venir te chercher... » !
Apres une courte nuit a me faire devorer par les moustiques, on part au lever du soleil pour prendre un autre bac et aller visiter les tsingys. Cette fois ci je retrouve des bonnes sensations en moto et les gamelles du jour precedent sont oubliees, donc j’arrive rapidement a l’autre riviere (quand meme une bonne heure pour faire 50 kilometres). De la nous allons d’abord poser nos affaires dans un bon hotel (enfin !) et apres une bonne douche, direction les tsingys. Les grands tsingys se trouvent a 20 kilometres de l’hotel, il faut une bonne heure pour y aller en voiture, la route est tres mauvaise et en plus nous avons 4 personnes dans l’arriere du pick up qui souffrent bien sur les bosses de la piste. Une fois arrive, le guide nous emmene visiter les tsingys, sous une chaleur accablante. La marche est plutot difficile et il faut faire tres attention lorsque l’on marche sur les tsingys qui sont tres aceres et coupants. On passe dans de longues grottes avec quelques passages etroits (claustrophobes s’abstenir) puis on grimpe en haut des tsingys par des echelles pour avoir une vue d’ensemble superbe de tout en haut. Ces formations rocheuses sont vraiment etonnantes, encore une fois la nature a fait du beau travail. Ca valait vraiment le coup de faire tout ce trajet pour voir cette merveille de la nature qui se merite, peu de gens viennent jusqu’ici et en plus le site est inaccessible la moitie de l’annee pendant la saison des pluies (pistes impraticables). J’apprehende deja le retour en moto qui va etre tres long, mais je repars avec de superbes images en tete.
Dernière édition par suzukisan le Ven 21 Aoû 2009 - 13:54, édité 1 fois |
| | | suzukisan routard
Nombre de messages : 32 Age : 47 Localisation : Les Essarts le roi (78690) Date d'inscription : 21/11/2006
| Sujet: Re: 3 semaines en 600XT a Madagascar...longue lecture Ven 21 Aoû 2009 - 13:42 | |
| · BEKOPA-MORONDAVA:
Depart tot le matin pour rentrer a Morondava, je dois donc tout me refaire en sens inverse, un long trajet epuisant. Apres la traverse avec le premier bac je decide de rouler assez rapidement pour arriver au deuxieme bac en avance et me reposer un moment au village. J’ai en tete le petit bar pres du bac ou je vais pouvoir me boire un coca bien frais. J’arrive a tomber encore une fois dans une descente bien traitre, pleine de sable mou, mais cette fois ci ca ne me ralentit pas, ma bouteille de Coca fraiche me motive tel l’ane et sa carotte. Je double tous les 4x4 qui etaient partis avant nous et vais faire le parcours en 2 heures au lieu des 4 heures que mettent les 4x4. Je savoure donc un bon Coca bien frais (ca fait trois fois que je cite coca, je vais demander des royalties pour la pub que je leur fait), la bouteille de 1,5L evidemment tellement je suis assoiffe, en attendant le groupe. Malheureusement un des 4x4 a creve en route et je vais attendre les voitures pendant 3 heures. On finit par tous prendre le deuxieme bac ensemble et evidemment on se retrouve encore une fois tard sur la piste alors qu’il reste 180 kilometres a faire. Du coup je vais devoir me faire 2 heures de piste de nuit, je ne m’en sors pas trop mal (meme si je me fais quelques frayeurs et me demande plusieurs fois si je ne vais pas m’arreter et dormir sur le bord de la route...je pense au prive qui font le Paris Dakar et je me dis qu’ils sont vraiment courageux pour rouler de nuit, seul dans le desert...), mais ce n’est pas le cas de Jean qui a en plus un phare qui eclaire vraiment mal (suite a la chute pour monter sur le bac). Je l’attends donc sur le bord de la piste et finis par rouler avec lui cote a cote pendant plusieurs kilometres pour lui eclairer la route. Ca tombe bien parceque en route je tombe en panne d’essence a une trentaine de kilometres de Morondava, je siphonne donc un peu le reservoir de Jean. On pensait etre dans l’allee des baobabs au coucher de soleil mais je les reverrais plutot au clair de lune cette fois ci ! Finallement on arrive a Morondava a 8 heures du soir. Tout le monde a besoin d’un repos bien merite et le lendemain sera libre.
Je me fais donc de bonnes longues marches sur la plage, la plage est immense avec de grands bancs de sable, une mer chaude. Et puis comme d’habitude le coucher de soleil est superbe. J’en profite bien et me repose parceque je sais deja que le lendemain un trajet long et difficile m’attend avec une longue partie de sable mou.
· MORONDAVA-MANJA:
Et c’est reparti pour de longues heures sur la moto. J’ai de la chance parcequ’il a plu la nuit derniere et cela a eu pour effet de tasser le sable, rendant le trajet plus facile. Par contre la pluie a forme de nombreux gues, le premier est amusant a passer mais au bout de 10 ca commence a devenir fatiguant, surtout lorsque les gues deviennent infranchissables en moto parceque trop profond et qu’il faut se soulever la moto a 4 pour ne pas la noyer (et quand en plus on vous dit apres que le gue est souvent frequente par les crocodiles et que cerise sur le gateau vous faites ca a 11 heures du soir dans le noir !!!). Je me fais donc le trajet avec les pieds trempes (c’est bon dans les bottes, ca rafraichit !). En route nous nous arretons pour manger dans l’adorable petit village de pecheurs de Belo sur Mer, ou le temps semble s’etre arrete. Pas d’electricite ici, les rues sont juste du sable (ou d’ailleurs un de nos 4x4 va reussir a s’enliser, nous faisant perdre de precieuses heures). Pour y aller on passe par d’enormes salines, le paysage devient lunaire (quoi, je ne suis jamais alle sur la lune...)
On repart un peu tard de ce superbe village ou je serais bien reste et en plus on se trompe de route. Je me fais plaisir dans le sable, je commence a bien maitriser la moto et la technique a adopter dans le sable. Mais encore une fois nous devons rouler de nuit pour essayer d’atteindre un village ou dormir. Plusieurs passages de gue vont vraiment m’epuiser et on finit finallement par arriver a minuit dans un village pour dormir. Evidemment le seul hotel de la ville est complet mais les proprietaires nous proposent gentillement de nous mettre des matelas au sol dans la salle a manger (juste abritee par un toit en tole). Je suis tellement fatigue que je dors facilement dans ces conditions. |
| | | suzukisan routard
Nombre de messages : 32 Age : 47 Localisation : Les Essarts le roi (78690) Date d'inscription : 21/11/2006
| Sujet: Re: 3 semaines en 600XT a Madagascar...longue lecture Ven 21 Aoû 2009 - 13:43 | |
| MANJA-TULEAR:
Apres une trop courte nuit (eh oui, nous sommes dans la salle a manger ou les premiers clients se font servir le petit dejeuner a 6 heures du matin, il faut donc qu ‘on enleve les matelas et remette les tables en place) nous voila reparti pour aller jusqu’a Morombe. Il faut d’abord faire une centaine de kilometres pour aller jusqu’a un bac pour traverser une riviere. Je suis tres tres fatigue et les premiers kilometres sont vraiment eprouvants. Petit a petit je commence a me reveiller et reprends de la vitesse. Et puis les paysages de brousse sont superbes, on s’attend a voir des lions, des gazelles ou des elephants surgir, mais rien de tout ca a Madagascar. J’arrive au bac avec le pneu arriere a plat, ce qui va finallement me permettre de passer une grande etendue de sable mou plutot facilement, ce qui ne sera pas le cas de Jean qui se prend une grosse gamelle dans le sable. Il est quand meme un peu sonne et prefere laisser la moto a une autre personne pour continuer en voiture. Avant de prendre le bac je dois attendre les 2 4x4, je me prelasse donc dans la riviere, l’eau est chaude et tres claire et en plus les crocodiles sont plus loin en aval ! J’en profite aussi pour laver tout ce que je porte dans la riviere et me retrouve a attendre le reste du groupe en slip !
Une fois la riviere passee il faut changer la chambre a air de mon pneu arriere, je l’ai completement dechiree a cause d’un clou dans le pneu. Les 2 malgaches qui sont avec nous changent ca rapidement et je repars avec Dom, un des chauffeurs malgaches. La piste est un peu plus roulante et je roule bien, avec des pointes a 100km/h. Le seul probleme c’est que j’ai pris la mauvaise route et que je me dirigie sur Tulear au lieu d’aller a Morombe comme le reste du groupe. Etant donne qu’il me faut revenir en arriere pour aller a Morombe, je decide d’aller tout droit jusqu’a Tulear qui est de toutes facons la ville ou nous devions aller apres Morombe. Bien m’en a pris.
Encore une fois je finis le trajet de nuit et comme je sens que le pauvre Dom est a la peine de nuit, je decide de m’arreter a une quarantaine de kilometres de Tulear dans un hotel en bord de mer. Au reveil la vue est superbe, l’hotel surplombe la mer et un petit village de pecheurs. Magnifique ! En plus j’ai pu dormir 12 heures dans un bon lit ferme (chose rare a Madagascar), j’avais vraiment besoin de sommeil.
Je suis en forme ce matin et je survole la piste en moto, presse d’arriver a Tulear ou je vais pouvoir attendre le reste du groupe. Malheureusement Dom semble un peu moins a l’aise dans le sable et va tomber 2 fois et en plus casser le selecteur de vitesse de sa moto. Du coup il doit se faire les 20 derniers kilometres en premiere vitesse ! Je decide de l’attendre a l’hotel a Tulear. Je me prend une bonne chambre d’hotel, je vais acheter un t-shirt et un short vu que les vetements que je porte en moto sont dans un etat de salete impressionant. Eh oui, je n’ai rien pour me changer, mon sac a dos se trouve dans un des 4x4. Je m’achete aussi dentifrice et brosse a dent, je n’ai pas de trousse de toilette non plus ! Quant au reste du groupe, il est bloque sur la route quelque part, l’embrayage d’un des 4x4 ayant rendu l’ame dans le sable ! En plus le second 4x4 va casser sa transmission pres de Tulear...la tuile ! Je dois donc les attendre 4 jours a Tulear, qui est une ville agreable en bord de mer, mais sans belles plages, beaucoup de mangroves. Il n’y a pas grand chose a faire sur place, donc je me repose tranquillement en attendant les autres, mange de bonnes brochettes de zebu dans des petits etals de rue, vais danser et boire un coup avec Dom. Tranquille, je vis « mora-mora » comme ils disent la bas.
https://www.facebook.com/album.php?aid=177922&id=867250103&l=d34a3a531a
· TULEAR-RANOHIRA:
Je pars en moto avec Jolce, un grand black d’1m98 super sympa, avec qui je vais faire une partie de la route de retour pour Tana. On part d’abord pour Ranohira, rejoindre le reste du groupe qui est en minibus cette fois ci. Nous empruntons la Nationale 7, une route bien goudronnee ou il n’y a aucune difficulte majeure. Bon evidemment cela aurait ete trop beau que tout se passe bien et apres 30 minutes de trajet il se met bien sur a pleuvoir, et moi je suis en debardeur et en short, toujours tres prevoyant ! En plus la pluie me fouette vraiment fort, surtout le nez et les joues qui ne sont pas proteges (je porte un casque de moto-cross). Je tiens juste le guidon d’une main et de l’autre je me protege le visage. Bref, pas une tres bonne experience et puis en plus pour couronner le tout la moto n’a pas l’air d’apprecier la pluie et commence a avoir de gros rates, avec de grosses explosions, ne voulant plus accelerer par moment, callant...que du bonheur, surtout quand il reste encore 250 kilometres avant d’arriver.
J’arrive tant bien que mal a l’hotel qui se trouve au milieu de nulle part ou nous logeons pour la nuit. Des petits bungalows bien confortables dans lesquels je me refugie pour me proteger du gros orage qui eclate le soir, impressionant dans cet endroit perdu. Nous sommes tout pres du parc national de l’Isalo que nous allons visiter le lendemain matin.
Malgre mes peripeties en moto je suis passe par de superbes paysages qui m’ont rappele le far west americain, avec de grandes plaines, des montagnes plateau...superbe avec en plus la savane comme en Afrique, les herbes hautes, les baobabs...Il y a aussi pas mal de gisements d’emeraudes dans le coin, on passe par certain villages sur le bord de la nationale qui rappelent encore une fois les villes de far west avec les chercheurs d’or.
· RANOHIRA-FIANAR via le parc de l'Isalo:
Pour commencer nous nous rendons au parc de l’Isalo pour aller faire une balade de 3 heures avec un guide. Le guide est un vieux malgache edente tres sympa qui se fait prenommer « Mac Gyver » ! Tout un programme. Nous partons donc sur un petit chemin dans la brousse puis dans les collines. Le cadre est superbe et nous allons jusqu’a des piscines naturelles et des casacdes, tout en observant la faune et la flore qui nous entourent. Malheureusement je ne verrais pas de lemuriens sur le chemin, ils se cachent bien ou peut etre qu’ils dorment encore vu l’heure matinale de la visite. Mangnifique en tous cas et le guide nous aura bien fait rire avec ses anectodes sur le parc, les wasa et Madagascar. Grand eclat de rire des autres guides et d’une partie du village lorsque Mc Gyver a du monter derriere le grand Jolce sur la moto alors qu’il a une trouille bleue de la moto...bien sur Jolce ne s’est pas fait prier pour rouler comme un fou pour lui faire bien peur. J’ai vu un noir devenir blanc de trouille ! Il a meme donne 10.000 ariary (4 euros, ce qui est deja beaucoup pour Mada) a Jolce pour que celui ci ralentisse !
Apres la visite du parc et un bon repas, il faut maintenant se faire 280 kilometres de moto pour rejoindre Fianar. Je decide de laisser ma moto a un des hommes du groupe, comme ca je peux me reposer un peu dans le mini bus et profiter du paysage qui est splendide. On arrive dans les hautes plaines, il y a des montagnes, des superbes rizieres, des villages de maisons en laterite rouge, de magnifiques melanges de couleurs, j’en prend plein la vue. Je reprends la moto pour les derniers 100 kilometres, bien m’en a pris car la route devient plus sinueuse au fur et a mesure que l’on grimpe dans les montagnes, apres les grandes lignes droites du debut de la RN7.
Arrive au coucher du soleil a Fianar, qui est une belle ville, la deuxieme plus grande de Madagascar, je vais profiter de la vue sur les collines environnantes et finit par trouver notre hotel, pres de la gare de train de Fianar, superbe avec son toit en chaume. Il fait plus frais a Fianar, nous sommes en altitude, a plus de 2000 metres et en soiree je suis bien avec un petit pull quand meme. La premiere fois que j’ai froid a Madagascar !
· FIANAR-ANTANANARIVO:
Aujourd’hui nous avons 400 kilometres a faire pour rejoindre la capitale. J’apprehende un peu le trajet parceque je n’ai plus du tout confiance en ma moto qui a toujours des rates de carburation, je me demande vraiment si je vais arriver jusqu’a Tana. La route est spectaculaire et magnifique, un vrai regal en moto avec des virages qui s’enchainent pendant des kilometres et des kilometres. Je me fais bien plaisir et commence a roder les pneus de la moto sur les cotes. En plus il n’y a pas beaucoup de circulation, j’ai tres souvent la route pour moi seul. Je m’arrete quand meme regulierement pour admirer la vue, encore une fois les couleurs sont superbes, le vert des rizieres et des arbres, le rouge de la terre, le bleu des rivieres, le bleu du ciel, les villages de maisonnettes rouges...
Nous nous arretons pour manger dans un petit village d’artisans ou vous pouvez acheter toutes sortes de babioles, en bois de palissandre, en baobab, en metal...les artisans locaux sont tres doues, surtout quand on sait quel materiel rudimentaire ils utilisent. J’ai resiste a la tentation d’acheter sinon je vais encore devoir m’acheter un deuxieme sac pour ramener tous les souvenirs.
Apres le repas il reste encore 280 kilometres, j’espere faire ca en 4 heures, sachant que je ne peux pas depasser les 100km/h sinon la moto a des rates. Quelque part ca me permet de m’auto limiter parceque sur cette derniere partie du trajet il y a beaucoup de camions et ils n’hesitent pas a couper les virages...je me suis fais deux grosses frayeurs en milieu de virage lorsque je me suis retrouve face a face avec des camions, mais aussi une autre fois lorsque j’ai voulu doubler un camion et que je suis passe tres tres pres de me prendre de face une charette tiree par des zebu que je n’avais pas vu. Chaud !
J’arrive finallement entier a Tana au coucher du soleil, je me retrouve dans les embouteillages de Tana, dans une pollution importante, super agreable lorsqu’on est en moto ! Mais je suis surtout content d’arriver, la moto a tenu le coup et je vais maintenant pouvoir me reposer quelques jours a Tana avant de reprendre le travail au Yemen. Je n’ai malheureusement plus le temps d’aller dans le nord de Madagascar comme je l’avais prevu a l’origine, pour profiter des belles plages de la region de Diego Suarez ou Nosy Be, j’ai perdu trop de temps a attendre le reste du groupe a Tulear. Une prochaine fois peut etre, il y a tellement de choses a faire et a voir a Madagascar, il m’aurait fallu au minimum 2 mois sur place.
J’ai vraiment beaucoup aime cette ile et ce pays, les paysages y sont uniques et magnifiques, on retrouve des melanges des paysages d’Asie avec les rizieres, d’Afrique avec la savane et la brousse, du far west...et puis des paysages qu’on ne retrouve nulle part ailleurs comme les tsingys. Les plages sont magnifiques et encore tres sauvage, la vegetation est abondante avec une flore et une faune uniques elles aussi. Madagascar reste une ile sauvage, avec beaucoup d’endroits difficilement accessibles, le reseau routier est limite et le plus souvent il faut prendre des pistes, qui deviennent quasi-impraticables en periode des pluies. Madagascar se merite et il faut surtout prendre son temps et ne pas vouloir en voir et faire trop, « mora-mora » comme ils disent ici ! De plus les malgaches sont des gens adorables, toujours tres souriants, non agressifs et pret a vous aider en cas de problemes. Ils rendent la visite de leur pays encore plus agreable. J’ai beaucoup galere en moto, j’ai ete epuise, sale, je suis tombe...mais je garder pourtant un souvenir inoubliable de Madagascar, une ile tres attachante, une ile dont beaucoup tombent amoureux,a juste titre. Certes tout n’est pas rose ici, la pauvrete est omnipresente, tout comme la corruption...mais l’apparente joie de vivre des malgaches fait tout oublier, tout comme les paysages superbes et varies. L’ile est immense et meme si j’ai fait 3000 kilometres de moto (dont la moitie sur des pistes), je n’en ai decouvert qu’une petite partie, il y a tellement a voir a Madagascar. Si vous avez du temps et de la patience, venez decouvrir Madagascar, vous ne serez pas decu et serez charme par l’authenticite de cette merveilleuse ile et de ses habitants.
A bientot pour de nouvelles aventures |
| | | jfkm XT forever master
Nombre de messages : 12619 Age : 57 Localisation : Binic 22 (XT Bleu) Date d'inscription : 16/09/2006
| Sujet: Re: 3 semaines en 600XT a Madagascar...longue lecture Ven 21 Aoû 2009 - 15:49 | |
| Superbe voyage... Je suis allé une fois à Mada... Sur l'Ile aux Nattes. Ma belle-mère y soutient un orphelinat depuis 1992, le foyer de l'espérance. Ayant vécu longtemps à la Réunion, Mada faisait rêver nombre de métros... Et tous ceux qui y sont allé en sont tombés amoureux.
Maurice, j'y ai passé un w-e avec mon père, pour mes 18 ans. Sans intérêt, pour moi... L'oppulence et la richesse en bord de plages, et une misère qui m'a rappelé l'Afrique de mon enfance dans l'intérieur de l"ile... |
| | | yanos supermotard
Nombre de messages : 237 Age : 42 Localisation : idf/95 Date d'inscription : 21/03/2006
| Sujet: Re: 3 semaines en 600XT a Madagascar...longue lecture Dim 23 Aoû 2009 - 11:08 | |
| super CR, j'aimerais bien vivre ce genre de periple. |
| | | blocbul XT expert
Nombre de messages : 1506 Localisation : 28/91 Date d'inscription : 13/03/2006
| Sujet: Re: 3 semaines en 600XT a Madagascar...longue lecture Lun 24 Aoû 2009 - 9:54 | |
| Salut mec ! Ca fait plaisir d'avoir de tes nouvelles. Super voyage, super récit et super photos. |
| | | suzukisan routard
Nombre de messages : 32 Age : 47 Localisation : Les Essarts le roi (78690) Date d'inscription : 21/11/2006
| Sujet: Re: 3 semaines en 600XT a Madagascar...longue lecture Lun 24 Aoû 2009 - 16:50 | |
| Salut Blocbul. C'etait vraiment une superbe aventure, j'en ai bien chie, surtout que j'avais jamais fait d'enduro ou de pistes avant, mais je me suis au final bien regale. La XT etait un peu pourrie, mais au moins elle avait le demarreur electrique! Je me suis surtout fait de belles frayeurs lorsque d'un coup sur une piste avec du sable dur/moyen tu arrives sur du sable tres mou et que ca part dans tous les sens. Alors au debut le reflexe c'est de ralentir...mauvaise idee, c'est encore pire! Il faut surtout penser a continuer a maintenir du gaz et accelerer. Et puis vive les grosses bottes d'enduro, elles m'ont sauve les chevilles celles la. Sinon au bout d'un moment je commencais vraiment a me faire tres plaisir, gros travers dans les courbes, doubler a fond dans la poussiere le peu de 4x4 qui sont sur les pistes... je commencais vraiment a me prendre pour un pilote. Faut garder la tete froide et je dois dire que quand je commencais a approcher les 100km/h sur piste je ralentissais un peu... 80km/h est bien suffisant. Le pire n'est peut etre pas la gamelle, c surtout d'imaginer que sur les pistes de Mada paume au milieu de nulle part, avec quelque chose de casse, il va falloir supporter la douleur jusqu'a la capitale et qu'il n'y a que les pistes pour y aller... Le guide avec moi se balade toujours avec des piqures de morphine au cas ou... J'ai quand meme reussi a me vautrer 3 fois dans du sable mou, mais plus de peur que de mal. Faut dire que ma XT avait un pneu arriere a crampon neuf plutot pas mal (ca tractait bien) mais qu'a l'avant j'avais un pneu de route, style celui d'origine!!! Le guide m'a dit que ca allait tres bien comme ca, qu'il n'y avait pas besoin de pneu a crampon devant...heuuu...a mon avis ca aurait quand meme ete mieux avec, ca aurait moins bouge je pense... je me trompe? En tous cas j'ai bien envie de me refaire un raid comme ca en moto, je pense au desert de l'Atacama la prochaine fois, peut etre a la fin de cette annee... si possible avec descente sur la Patagonie. Je vous tiens au courant. En attendant en Septembre je retourne au Bresil ;-) |
| | | blocbul XT expert
Nombre de messages : 1506 Localisation : 28/91 Date d'inscription : 13/03/2006
| Sujet: Re: 3 semaines en 600XT a Madagascar...longue lecture Mar 25 Aoû 2009 - 16:05 | |
| Putain le pneu avant !!! Quand j'ai vu les photos j'y croyais pas... t'as fait tout avec ce pneu???? Alors là c'est déjà un miracle que tu ne te sois pas fait mal et vautré juste 3 fois. Imagine devoir freiner ou tenter d'éviter un truc sur une piste avec un pneu route à l'avant ..... BOUM ! Sinon ouais, c'est vite grisant la vitesse en offroad, faut regarder loiiiiinnnng pour pas se faire surprendre et ne pas oublier que la chute sur piste à + de 40kmh ça peut faire très très mal... entre les arbres, les pierres, etc... c'est pas comme une glissage sur le goudron!
Pour la patagonie, j'ai un pote qui fait du planeur là bas. Ca a l'air super sympa en moto ! |
| | | suzukisan routard
Nombre de messages : 32 Age : 47 Localisation : Les Essarts le roi (78690) Date d'inscription : 21/11/2006
| Sujet: Re: 3 semaines en 600XT a Madagascar...longue lecture Mar 25 Aoû 2009 - 17:25 | |
| ah, je me disais bien aussi que le pneu avant type route ca ne devait pas etre ideal!! Eh bien je dois etre pas trop mauvais en enduro alors parceque sans vouloir me vanter j'avancais plutot pas mal et mon guide qui avait une sacree experience en enduro ne me mettait pas un gros trou... En tous cas de superbes sensations, j'ai adore, meme si c'est physiquement tres dur, surtout dans la chaleur et la poussiere (et evidemment pas question de faire de l'enduro en t-shirt et short). |
| | | jesus best of the best
Nombre de messages : 404 Age : 44 Localisation : 54360 blainville sur l'eau Date d'inscription : 21/08/2009
| | | | val73 best of the best
Nombre de messages : 764 Age : 50 Localisation : LYON Date d'inscription : 29/05/2010
| Sujet: Re: 3 semaines en 600XT a Madagascar...longue lecture Lun 7 Juin 2010 - 3:23 | |
| Très impressionnant ! J'y suis allée en 2002 une dizaine de jours mais en voiture... J'ai retrouvé pas mal de choses dans ton récit passionnant. C'est vrai que ce que j'ai vu (10 à 20 % et encore...) était magnifique et les gens très chaleureux en dehors des problêmes de corruptions et d'insécurité importants à l'époque. Par contre, on avait déja bien galéré en voiture alors j'ose même pas imaginer toi en moto, sans expérience de la piste. (Mais il y a quelques photos pour témoigner). En tous cas je trouve ça très fort et bien courageux. |
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| Sujet: Re: 3 semaines en 600XT a Madagascar...longue lecture | |
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| | | | 3 semaines en 600XT a Madagascar...longue lecture | |
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