Salut,
d’après le titre, ça se placerait bien ici :
ingrédients : deux tubes, tirés d’un axe de roue ou de bras osc pas trop tordu, du ø de l’axe de BO, chanfreinés en bout au tour ou à la main, deux larges rondelles, deux tiges en Té, trois points de soudure, et hop, voilà les outils magiques (OM1 et OM2), pour tirer l’axe de bras oscillant sans rien bouger dans le cadre. La mob peut même revenir sur sa roue arrière ensuite au besoin.
Méthode : on soulage l’arrière de la moto pour que ça ne pèse pas sur la roue Arr, (qui affleure juste le sol), on retire un poil l’axe de BO, quand il disparaît dans le cadre, on finit de le pousser grâce à l’outil magique 1, qu’on enquille en butée, rondelle sur le cadre. La longueur de l’OM 1 est bien sûr calculée pile pour meubler le palier du BO, et s’arrêter juste avant le carter moteur.
Puis on sort complètement l’axe de BO sans trop bouger la mob, normalement tout reste aligné, et grâce au chanfrein, on rentre facilement l’OM 2 du côté opposé, à la place de l’axe de BO. Voilà c’est fait, le moteur est libre, et par la suite on peut même sortir faire pisser la moto en la poussant, sans moteur.
Alors çui-la il a pas le look du winner, mais il marche pô mal : c’est un extractor de rotor d’alternateur. En tout cas, ça marche sur les vieux XT et Ténéré sans démarreur, à gros volant.
Méthode : pour pas flinguer la partie filetée en queue de vilo, on sort l’écrou épaulé (à la clef à choc, faut se faire plaisir une fois dans sa vie, c’est indispensable, quitte à acheter le compresseur ensuite, et se le faire prêter la première fois. Un pétard chinois à 30 euros va très bien pour ce qu’on lui demande).
Bref, on replace l’écrou sur la queue de vilo, mais à l’envers, avec la collerette à l’exter, et on le visse en s’arrêtant juste avant que le vilo ne dépasse. Le but, c’est que la vilaine plaque s’appuie sur la collerette de l’écrou, qui prend donc sur un max de filets, faut surtout pas que le bout du vilo ne dépasse.
Ensuite, on envoie trois vis M8 par les orifices (Mmmm... ), qui prennent dans les trous prévus par la Yamaha Factory dans le volant. C’est donc un extractor « à l’envers » : au lieu de visser au milieu, on met le milieu en appui, pis on tire par les trois vis. Donc faut jouer fin : longueurs de vis pile-poil pour qu’elles prennent dans le filetage du volant, mais pas qu’elles aillent faire du dégât derrière, hein. On cale tout ça avec des rondelles, on surveille, on mesure trois fois...
Si le volant a jamais été démonté, ça suffit pas généralement, il faut le chauffer localement (pas à l’oxy-acétylène... ), choquer délicatement au centre de la plaque de l’extractor... Ne jamais vouloir aller trop vite ni trop fort.
Perso, j’ai vu des volants passer la nuit en tension, et qui sont venus le lendemain après avoir mis des petits coups de marteaux opposés de part et d’autre de la cloche, pour la faire vibrer et libérer le cône. Toujours penser « effort au bon endroit », plutôt que « force brute ». La bombe à froid fait des miracles aussi, si on a bien chauffé la partie femelle et qu’on refroidit brutalement la partie mâle (on libère aussi les chiens comme ça... )
Autre méthode Ghetto mais efficace (pas de photo mais je l’ai fait) : un pignon PSB de 15 en série 5xx (520 / 525 etc, donc celui d’une XT va au poil), peut remplacer la plaque de l’Extractor à moindre frais, si on s’y prend bien.
Pourquoi Z15 ? Ben c’est divisible par trois... et les trous sont donc à 120°. Il se trouve qu’en glissant trois vis M8 toutes les cinq dents d’un Z15, elles tombent dans les z’orifices filetés du volant. Bien sûr, en serrant, elles vont vouloir s’échapper du pignon. On leur avait pas tout dit en les invitant... Faut les ceinturer avec trois tours de solide fild’euf, ou un gros Serflex, ou une laisse cuir et clous de chez Gaultier, selon ce que vous avez dans vot’ boîte à malice.
Ca a l’air Gore, mais ça marche bien. Critiquez pas d’avance : si ça vous arrivait dans le désert, vous feriez comment ? Et pis on sait bien qu’on peut toujours pratiquer proprement, indépendamment de l’allure des outils (non, pas d’allusion ici... )
Bon désolé, toujours pas d’outils en Titane à vous recommander, trouvables seulement sur certains sites californiens avec un autocollant offert...
Ici : deux disques lisses et deux garnis, percés et vissés ensemble. Malins comme je vous sais, vous avez anticipé que ça permet d’immobiliser entre elles, la cloche et la noix d’embrayage. Du coup, pour débloquer l’écrou de noix, yapuka immobiliser la cloche extérieure.
Pour immobiliser la noix, y’a aussi l’outil présenté juste avant par notre ami. Disons que son outil demande une main, tandis que les disques lisses/garnis peuvent bloquer la transmi primaire en laissant les mains libres. Ce sont deux outils complémentaires en fait, et au prix où c’est , soyons fous, fabriquons les deux.
Au fait, les disques d’embrayage de XT (lisses ou garnis), c’est les mêmes que sur une foultitude de Yam de ces trente dernières années. Donc si vous trouvez des disques pourris au prochain marché, prenez.
Pour ma part, je roule sur ma pistarde, avec des disques lisses de ma 600 XJ, c’est les mêmes, sauf que les lisses d’XJ font 1,6 mm au lieu de 1,3 (de mémoire) sur le moteur XT, et du coup ils ne se déforment plus, je peux malmener l’embrayage au départ ou dans les sorties de virages lents comme un goret, alors que les disques 1,3 d’origine se mettent en assiette à la moindre contrariété. Fin de l’aparté.
Ah oui, on parlait d’immobiliser la noix en bloquant la cloche. On se sert pour ça des bizarres outils en double montrés à côté, oui, ceux qui ressemblent à des pignons primaires de vilo.
Ce sont des pignons primaires de vilo.
Ici, un Z31 et un Z34. Mais les deux ont (en gros ? ) le même module de denture, donc ils conviennent dans tous les cas.
Méthode : le pignon de vilo en rab se place sur le haut de la denture de la transmi primaire à débloquer. Comme on va dévisser vers la gauche évidemment, il se coince impec entre le pignon du vilo et la denture de la cloche. Ça porte sur plusieurs dents à la fois, ça n’occupe pas une main, c’est la fête. On peut même dévisser à la clef basique du coup, pas besoin de pétard. C’est pas distroy pour les dentures, à mon avis c’est même ce que je vois de plus respectueux.
Au fait, un pignon primaire de vilo, comme toute pièce de XT, ça se trouve sur tous les marchés ou sur les sites : les moteurs fracassés, c’est pas ce qui manque...
Dernier « outil » de la photo, vous avez reconnu ici un segment de denture d’entraînement d’arbre d’équilibrage. Ben oui : contrairement au pignon primaire, qui peut s’utiliser tel quel comme Immobilisator (et resservir comme pignon primaire ensuite... ), là il faut serrer les dents, et faire parler la disqueuse. C’est un choix définitif, on est sur un site d’adultes responsables et consentants.
Faut compter auparavant le nombre de dents à sélectionner à la coupure (je sais pas si ça se voit sur la photo, mais vous pouvez le retrouver facile en présentant le pignon devant le carter, c’est pas à une ou deux dent près. D’ailleurs, vous avez encore vos 32 dents ? Pas moi, et pourtant j’y suis arrivé... ) .
Donc une fois taillé, le segment de pignon d’arbre d’équil, se place idéalement entre les deux pignons d’équil, il ne peut plus bouger, et là, à moinsse que le moteur ne se retourne sur l’établi sous la violence de votre conviction, vous pouvez y aller de toutes vos forces sur la clef.
À ce propos, une des seules dimensions pas trop courantes sur la XT, c’est la douille de 36 pour l’écrou droit en bout de vilo, mais ne courrez pas acheter une douille Facom de 36 : pour le même prix, chez Drico-Pied-Bôt, vous avez tout le coffret « camion » en 3/4”, mais ça, je pense que la moitié du Forum l’a déjà...
J’en étions où ? ah oui, ma bière est vide.
Bon je sais pas vous, mais là où on en est, ça donne envie d’achever ce moteur, avant qu’il ne souffre trop.
Ingrédients : un peu de fer U, (pas du plat, parce qu’il faut un peu de rigidité), trois longues vis M6 ou de la tige filetée de 6, une tige filetée de 12 (pas en photo) et ses deux écrous, pour l’axe du milieu (pas en photo désolé)
Principe : pour finir d’ouvrir les carters moteur, on veut tirer le carter droit, qui vient pas à la main, et tant qu’à faire, on veut le sortir bien en ligne, sans rien abîmer.
L’outil est dessiné en prenant les mesures sur place. De mémoire, les deux trous de la partie courte du Té (où il y a une vis BTR de 6 sur la photo) vont chercher les filetages du carter proches de l’embase du cylindre, tandis que par le trou dans la jambe du Té, la vis se prend dans un trou à la verticale du vilo. Celui du bas du couvercle de carter d’huile je crois. Si vous faites autrement, le principe reste que la traction se fasse répartie autour du vilo.
Donc trois pâtés de soudure, pas mal de limage et de fignolage, et une fois en place, c’est comme pour l’extraction du volant : on n’appuie surtout pas directement sur l’extrémité du vilo, mais on place un bout de tube sous l’Extractor (sorry, pas de photo, une vieille entretoise d’axe de roue pour ma part ), pour appuyer non pas tout au bout du vilo, mais sur le solide plat qu’il y a après le filetage.
On chauffe en douceur le carter autour du logement de roulement, pour aider. Ca prend du temps, on va visser l’Extractor progressivement, un peu chaque vis, on va remettre des rondelles sous les vis deci-dela, en faisant gaffe que tout sorte bien droit, en tapotant là où il faut, enfin je vous apprends pas la messe, je vous montre juste mes outils.
Bien sûr, le roulement après démontage est considéré comme mort. Il fait partie des pièces à prévoir quand on ouvre les carters.
Sur mon Taudis de circuit, y'a des roulements de vilo à rouleaux : au démontage, les cages intérieures restent sur le vilo, les extér dans les carters, et le vilo sort en le sifflant. J'ai déjà bien d'autres trucs dont auxquels m'occuper...
Ça c’est un poussoir de roulement de vilo, pour
inciter les neufs à prendre place dans les carters, Correc : pour extraire / remettre les roulements les appuyant par leur cage extérieur bien sûr.
Une simple bague, ou une douille, au diamètre de la cage extérieure du roulement pourrait suffire, certes, mais sur le Yam, du côté distri, il y a le logement bien connu pour le bas du patin de chaîne, qui occupe une partie de la place où on voudrait pousser la cage extérieure lors de l'extraction. Il faut donc encore une fois serrer les dents, et sculpter à la disqueuse une encoche dans le poussoir fraîchement sorti du tour. L’encoche n’empêche pas l’outil de marcher pour les deux rlts droite et gauche.
La partie qui dépasse n’est pas indispensable, c’est juste pour centrer le Poussator dans la cage intérieure du Rlt.
P.S. :
La petite patte mystère en alu de 10x1 : et ben elle est absolument indispensable pour faire je sais plus quoi. Ca me reviendra...
Là c’est du banal : un cale-piston pour renfiler les segments un par un tandis que la chemise descend majestueusement.
Les trous-trous n’ont aucune utilité : ils étaient là dans la tôle que j’avais chourrée pour compenser la paye misérable de mon Intérim de l’époque. Si vraiment vous voulez la même : c’était un tableau de commande d’une machine d’analyse de gaz. J'ai jamais su quels gaz ces machines devaient respirer, mais n’importe quelle tôle facile à travailler fait l’affaire. Pensez plutôt au coup de polisseuse que je n’ai pas mis... Faut surtout que ça passe à plat entre les goujons d’embase.
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et
Bon c’est pas tout, mais faudrait voire à pas prendre des morceaux par la gueule au premier coup de gaz sérieux.
Donc on ramasse un chapiau de culasse ruiné, on le customise à la scie à métal, pis un peu à la lime et au 240 pour faire jouli.
Et voilà l’outil à caler la distribe. Avec ça, t’es le roi de la prépa dans ton quartier. C’est tellement trop facile à placer une fois la culasse serrée en place (six vis suffisent pour caler l’outil), ça serait trop ballot de s’en priver.
Tu mets les jeux aux soupapes à zéro, tu vois la marge qui reste entre piston et soupapes au croisement, et parfois tu prends peur, surtout avec les AC méchants (mon KM). Donc tu retouches au besoin le piston, ou tu recales si tu t’es planté, avant d’aller faire le kakou par les belles pistes de France.
Y’a aussi bien sûr les lumières élargies dans le pignon de distri sur l’arbre à came, pour mettre tout ça en phase (pas photo, désolé, mais c’est pas vraiment un outil... )
Voilà la frime quand les potes passent : le comparo au 1/100e planté en haut sur la culasse, le disque gradué en ° pris sur le vilo... T’es pas obligé de leur dire que tu maîtrises pas tout, c’est un peu comme dans le rock’n’roll, l’attitude a son importance....
Après, y’a l’ordi sur l’établi, avec des fils qui vont dans la moto. Ça doit blaser les foules. Perso, j’ai pas essayé.
Ah j’oubliais :
Je vais avoir du mal à faire croire que je m’en suis pas servi un jour...
Dim 8 Jan 2012 - 21:21
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ptit con 
