Restauration "vide-garage" d'une 55W 1985.

Faute de grives, on mange des merles...
J'aurais préféré installer une tête de fourche bi-optique moins volumineuse. J'en avais trouvé une sur LBC mais son propriétaire ne veut pas l'expédier via la poste de crainte qu'elle ne me parvienne en morceaux.
Faire 1200 km (600 aller + 600 retour) pour une tête de fourche, c'est un peu loin...
De plus, je souhaite en faire une routière, en accord avec les valises et le top-case.
J'avais, à ce sujet, l'intention de placer une bulle "Hugon" des années 70 mais celles-ci sont quasiment introuvables complètes. La production fut stoppée après le décès accidentel de son concepteur.
C'était pourtant une bulle indestructible (les "Anciens" s'en souviennent peut-être ?).
Je ferai donc avec ce que j'ai, même si je sais ne pas être à la mode "SM".

je viens de lire toutes les pages, auxquelles je n'avais pas porté attention, je refaisais les couleurs du forum!
c'est du beau boulot de passionné!

A voir fini...

Sur la mienne je verrais bien une tête de fourche tout en rondeur, style R 90 S.

Le garde boue, ce ne serait pas un de DTMX 80 ?

Francis

Cisco a écrit:

A voir fini...

Sur la mienne je verrais bien une tête de fourche tout en rondeur, style R 90 S.

Le garde boue, ce ne serait pas un de DTMX 80 ?

Francis

tu veux mixer les "styles" que tu aimes sur l'alouette!!???!

En fait l' Alouette à 2 personnalités:

La ténéré toute d' origine et une version personnalisée, dont le look évoluera au fur à mesure de mes envies.

Francis

Cisco a écrit:

En fait l' Alouette à 2 personnalités:

La ténéré toute d' origine et une version personnalisée, dont le look évoluera au fur à mesure de mes envies.

Francis

le mot que tu cherches Francis c'est TUNNING

Non, je ne mettrais pas d' aileron arriere sur ma moto.

Je dirais plutot: personnalisation.

Francis

non, c'est schizophrène le mot qu'il cherche

Un week-end bricolage pour le septième d'une longue série : le montage d'un échappement de Fazer FZ6 et le phare arrière.
Point de départ : un silencieux central doit obligatoirement prendre place sous le berceau arrière en raison des valises Krauser.
J'avoue avoir "copié" l'idée vue sur LBC d'une XT 550 dotée d'un tel échappement.
J'ai acheté sur ebay.de l'échappement pour 49 euros.
Il passe sans problème sous le cadre mais il fallut imaginer un système de fixations solides, faciles à monter et démonter et souples pour absorber les vibrations.
J'ai ainsi fabriqué une fixation en U montée sur le cadre grâce à deux colliers enserrant une bague faite à partir d'une chambre à air de camion (plus épaisse et résistante).





La fixation ne gène en rien le dessous du berceau et permet un léger réglage en longueur.
Les deux parties du U sont rivetées sur les pattes latérales de l'échappement (rivetées pour gagner 4 mm et conserver le cache aluminisé ... en PVC)





Une seconde fixation centrale arrière consiste en une plaque d'acier reliant la fixation de l'échappement et le pontet de l'arrière du cadre percé de deux trous de 6 mm.

Désireux de conserver le phare arrière originel, j'ai recoupé la partie inférieure (porte-plaque) et ai conçu un support dans une plaque d'aluminium.
La partie arrière du support se fixe sur le cadre, au même emplacement que celui de l'échappement tandis que l'autre extrémité est vissée au centre du cache de l'échappement.





Beaucoup donc de mesures, de découpes, de calculs pour éviter toute déconvenue.
Bref, un week-end qui n'est plus de la restauration sur pièces d'origines mais un (savant ?) bricolage.

Une petite photo de la bestiole (sans son réservoir qui sera l'objet d'une peinture noire et d'une décoration ultérieure...)





Enfin, le résultat d'un dur labeur...





Et, pour terminer, un gros plan des fesses de la demoiselle !





Au menu du prochain week-end : on commence à désosser le moulin !!!

niveau hauteur entre la roue et le pot, t'es sur d'avoir ce qu'il faut pour que ça ne touche pas en cas de grande compression de l'amorto ? (valises remplies et une bonne petite bosse ...)

Je dispose, à vide, d'une garde de 137mm.
Assis sur la moto (je pèse 78kgs), j'ai encore une garde de 115mm.
Il m'est encore loisible, lorsqu'elle sera en état de rouler, de modifier les réglages de l'amortisseur si elle avait une fâcheuse à s'écrabouiller.
A la rigueur, je peux aussi adapter un amortisseur de 600TT.
Nous verrons à l'usage...

tu pourrais mettre un peu de poussiéres.............j'ai l'impression de voir du neuf en permanence

laurent56 a écrit:

tu pourrais mettre un peu de poussiéres.............j'ai l'impression de voir du neuf en permanence

Oui, tu as un truc pour remettre à neuf les plastiques de feu arriere...on dirai un neuf (il l' est peut être).

Francis

La visserie est neuve (j'ai une collection complète de vis DIN 912 -BTR de 4 X 10 à 10 X 120 mm...).
Autant qu'elle serve.
La poussière viendra plus tard...
De plus, je préfère éviter de me salir les doigts APRES.
Je connais la différence entre un manuel et un intellectuel : le manuel se lave les mains avant de pisser tandis qu'un intellectuel le fait après !

Pour les plastiques, toujours le même principe : nettoyage au liquide pour la vaisselle puis une petite dose d'huile de cuisine sur un tampon d'ouate. Ca sent encore la frite !

L'intellectuel distrait ne le fait pas et le manuel maladroit avant et après...

Ton travail avance super bien, c'est vraiment nickel!

WD40 sur les plastiques ça le fait bien

je tombe sur ce sujet :

quelle sacrée machine tu nous fais là

les fesses de la demoiselle vont à ravir dans la lignée des sacoches ou "hanches"!!!!!

c'est très propre comme boulot et le rendu l'est tout autant.

Je me suis posé deux questions en voyant tout ça:
1. la question du débattement qui, comme cela a déjà été soulevé, sera réduit par ton silencieux placé sous la selle, mais tu sembles déjà averti donc pas de prob
2.le support de phare en alu, il risque de se briser au niveau du pli non? j'ai déjà fait l'expérience pour divers supports en alu et ça finit par se fendre au niveau des plis. c'est pour ça que j'utilise de l'inox maintenant.

Pas de souci pour le support en alu, car celui-ci est monté sur silent-blocs : je découpe à l'emporte-pièce des rondelles en caoutchouc provenant de la chambre à air de camion.
Ces rondelles se placent entre le support et les points de fixation.
Elles suppriment la vibration et le risque de cassure aux endroits délicats.

dans ce cas, pas d'objections votre honneur

8ème épisode de la saga 55W...
Ce week-end, j'ai attaqué l'ouverture du moulin !
De prime abord, il a plutôt mal vieilli mais l'habit ne fait pas toujours le moine.
Première surprise : le moteur est celui de la 55W et correspond au numéro de cadre !
Deux petites vues avant l'éclatement.









Première phase : l'ouverture des carters latéraux et le repérage de la visserie.
Les vis sont mesurées puis enfoncées dans un bout de carton au niveau de l'empreinte du carter.









Cela me permet ensuite de préparer le remontage ultérieur avec de la visserie neuve.





Deuxième phase : l'extraction du rotor d'allumage.
A première vue, si le carter a déjà été démonté précédemment (et remonté à la pâte à joints), le rotor n'a jamais été retiré.
Ma technique est la suivante : placer l'extracteur (3 vis logées dans le rotor et une vis centrale de 12x40 en appui sur la queue du vilebrequin munie de son écrou (pour éviter de foirer le filet !!!) et glisser derrière la plaque un démonte-pneu pour empêcher la rotation du dit rotor.





Ensuite, chauffer au décapeur la vis centrale. La chaleur se propage jusqu'à la queue de vilebrequin.
Laisser refroidir et serrer la vis centrale PETIT A PETIT. Chauffer à nouveau, serrer etc...
Le moment magique se produit alors et un KLONG! retentit.


Troisième phase : le démontage du haut moteur qui ne pose aucun problème.





Une nouvelle vue de l'explosion (contrôlée !)





Au menu du prochain week-end : le contrôle du cylindre (vérification de l'ovalisation au comparateur -que je ne possède pas), le démontage de l'embrayage et des pignons de vilebrequin ainsi que le contrôle des composants (disques et ressorts d'embrayage, roulements de vilebrequin et balancier, segments, axe de piston ...).
Bref, encore du travail en perspective pour lequel je m'accorderai deux semaines minimum.
Le programme est chargé : remplacement d'un amortisseur sur BMW K75 RS, démontage du démarreur de ma 205 GTI, remplacement d'un kit pignon-chaîne sur une DR750S ...
De quoi égayer mes longues soirées...

A la semaine prochaine pour de nouvelles péripéties...

Une précision pour l'extraction du rotor : contrairement au plan de la RMT, je n'utilise pas de longue vis centrale, car plus la vis est longue, plus elle aura tendance à vriller lors du serrage, même en acier 8.8.
En règle générale, le rotor doit se déloger de l'embout conique sur moins de deux centimètres.
Une autre petite photo du montage :





Le démonte-pneu passe entre les 3 vis M8 fixées au rotor.
Un petit truc si l'on ne possède pas de clé à ruban...

Que de bon souvenirs la dépose du rotor, j' ai bien cru, qu' il ne viendrait jamais...Quelque légers coup de marteaux tout autour, l' ont décoincé par vibration.

Bien le coup du chauffage de la vis, en se dilatant elle agit comme un verin, et déloge tout doucement le rotor ?